Comme elle est bavarde, la pie ! Elle vient jacasser sans répit, Juste au-dessous de ma fenêtre. J’osais espérer, que, peut-être, Elle m’aurait laissé dormir, Rien que pour me faire plaisir, Le temps d’une courte sieste.
Mais cette pie est une peste, Qui, chaque jour, à la même heure, Semble jacasser de bonheur, Près, si près, trop près de mon lit.
C’est alors ,qu’excédée, je prie Le ciel de la rendre muette. Ce jour-là, je ferais la fête ! Sans ses cris, je pourrais dormir. J’en rêve déjà de plaisir !
Jeanine COUGNENC GLAUZY |
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